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Exemple de texte
Du déclic à l’idée puis à l’envie de participer à la lutte pour le climat
Du déclic à l’idée puis à l’envie de participer à la lutte pour le climat le 9 Août 2021. Le changement climatique en question. Je suis frappé en pleine tête puis en plein cœur par le rapport du GIEC en août 2021.L’émotion me submerge, je me sens lourd, je reprends mes esprits et l’excitation prend le relais. Je me calme et réfléchis. Que faire ? Se persuader que seuls les dirigeants politiques sont à la manœuvre ?Croire que les entreprises mondiales vont rentrer très vite et très fort dans la décarbonation ?Attendre que les autres s’engagent ? Continuer à penser que les petites actions personnelles sont inopérantes ou que les individus n’ont pas de poids dans la lutte pour le climat ?Mes enfants et mes petits-enfants qu’en penseront ils ? Ma conviction vite faite : nous sommes TOUS concernés pour NOTRE Terre.Alors le sens du devoir qui percute, bouscule perturbe et finit par exciter.Avoir des intentions bien vivantes pour aider à la prise de conscience et inciter tout un chacun à s’engager pour le climat. Reprendre le chemin sportif, n’étant ni scientifique ni spécialiste de l’environnement, en posant une pierre pour servir la planète et ceux qui la peuplent. La direction à prendre pour ce projet Odyssée s’est vite imposée. Les objectifs sont clairs, les moyens pour convaincre sont innovants et les motivations sont portées par des femmes et des hommes de trois générations– de tous horizons et toutes conditions– qui vont ramer pour franchir à l’aviron la plus grande distance jamais entreprise.L’âge – 77 ans – n’est pas rédhibitoire si l’on se donne les moyens. La motivation y est fortement ancrée, les objectifs visés donnent du sens au défi. Je suis heureux de mener ce combat juste et universel. Un autre volet océanique de très grande envergure après la traversée de l’Atlantique des 4 Papys en 2020. Les difficultés montent et nous serons portés par des millions d’habitants de la Terre. Nous le ferons avec foi et la joie au cœur.
Bernard Gerbeau
Il est arrivé un matin ensoleillé d’août pour me parler d’un sujet qui le travaillait depuis 3 jours, m’avait-il dit au téléphone. Son air le montrait préoccupé lui qui était toujours rieur. Il s’est de suite mis à parler, me regardant bien dans les yeux, comme pour identifier mes réactions.Il ne lui a certainement pas été difficile de percevoir mes émotions car il savait mon engagement pour l’environnement, l’écologie, les combats humanistes qui jalonnent ma vie depuis très longtemps. Il est passé de ses interrogations sur le climat, à la description de ses recherches sur internet.Il paraissait déjà informé et décidé à faire quelque chose. Il a terminé en me disant :– je n’ai pas envie que mes enfants et mes petits-enfants me disent un jour– « Et toi Papy qu’est-ce que tu as fait pour la planète que tu nous laisses ? »– Qu’en penses-tu ? Je n’ai pu m’empêcher de sourire.Depuis la traversée de l’Atlantique je le sais passionné, franc et déterminé.Je me suis entendu répondre sans vraiment avoir le temps d’y réfléchir :– on traverse le Pacifique ! A son tour il a enfin souri.Cette idée du Pacifique on en parlait quelquefois comme d’une envie possible si on voulait vivre à nouveau des sensations fortes avant d’être trop âgés. Il m’a alors regardé intensément :– je me doutais de ta réponse, tu as tellement bâti ta vie dans l’engagement.Il m’a alors proposé de s’asseoir.Et la magie l’a envahi, il m’exposait une vision tellement claire de ce qui allait devenir un projet que je savais y adhérer au fur et à mesure de son développement.Le pourquoi en faire une aventure humaine sans antécédent moderne :– la hauteur de l’enjeu mérite ce niveau d’engagement. La volonté de réaliser le défi sportif avec des femmes et des hommes de toutes générations. Comment susciter l’intérêt et l’engagement de millions d’habitants et d’entreprises :– en leur apportant chaque jour de la traversée des exemples et des idées qui les aideront à comprendre où seront leurs intérêts futurs et ceux de leurs descendants.J’avais évidemment ma place dans ce projet auquel j’ai immédiatement, et par la suite aussi, apporté des propositions nouvelles. Il n’y avait plus qu’à y aller. Après tout ne m’avait-il pas demandé précédemment de me débaptiser (3 Philippe à bord lors de l’Atlantique) et n’avais-je pas choisi « Yaka » ?
Philippe Michel, dit Yaka